Aujourd'hui, nous avons pour mission très honorifique de protéger les coureurs du tour de France entre le moment où ils franchissent la ligne d'arrivée jusqu'au contrôle anti dopage. 

Bien sûr, les motards de la 14^ème CRS ont eu le droit d'être en pleine course, ces prétentieux; au prétexte fallacieux qu'ils ont des belles motos, on leur donne une mission de planqués : ouvrir la route avant l'arrivée des coureurs !  

Faut les voir comme ils se la pètent, ces cons : tête haute, sourire resplendissant genre banane où on peut voir des moustiques collés sur leurs dents et bien sûr lunettes Ray ban comme Poncherello dans Chips… De vraies images d'épinards ou d'Epinal, c'est pareil !  

L'an passé, ils avaient arrosé la promo d'un des leurs et ils étaient tellement bourrés qu'ils ont percutés trois spectateurs : un vieux complètement sourdingue, un gamin qui jouait au ballon sur la route et un bougn… je ceux dire un individu d'origine magrébine, puisqu'il faut les appeler par leur nom.  

Moi, perso, j'ai rien contre ces gens là… mais j'ai rien pour non plus, faut pas déconner !  

Comme dit Marine "et dire qu'il faut que ce soit nous qu'on leur paye le charter pour qu'ils rentrent dans leur pays". Ils devraient nous rembourser !

Mais comme ils ont fauchés, c'est nous qui payons.

Si c'est nous qu'on se fait toper sans papier chez eux, ils nous jettent à la mer et vogue la galère… Et en Arabie Saoudite c'est pire: ils te coupent les oreilles et la queue comme à la corrida. 

Enfin, je ne fais que rapporter les affirmations de Dugommier qui a dû vivre là-bas pour en si bien parler. 

Vous avez remarqué, vous, que si les gens ne parlaient que de ce qu'ils avaient vécu, la terre serait envahie par un grand silence ? 

Ha, ca y est ! La sirène d'arrivée nous annonce le franchissement de la ligne par un coureur tout seul qui a quarante cinq minutes d'avance sur un peloton groupir.

Le gonze est frais comme un gardon et lorsqu'on on veut l'emmener au contrôle anti dopage il fait rien qu'à nous dire : "ma non, z'ai pas des pots, vous en faites pas les gars, zé souis clean"

-        Et comment que tu écris "des pots" ? Ce serait pas "d'EPO" par hasard ?

-        Ma non… z'ai pas dé sance, voilà tout"

Nous on a vite compris et on y a filé quelques baffes pour qu'il nous suive sans discuter et comme son entraineur rouspétait, on lui en a filé quelques unes à lui aussi… des baffes.

Résultat immédiat du test : le gonze avait autant des testostérones qu'un taureau Andalou qui vient de passer l'hiver à s'astiquer la libido sur un air de reggae de Bob Marley…

J'peux pas mieux dire.

Beaucoup plus tard, le peloton s'est pointé et a voulu faire un sprint…

Doux Jésus, ils auraient pas dû; j'explique:

Le favori des sprinters à commencé à se mettre en danseuse pour planter un démarrage mais son grand rival, le petit Languedeput lui a juste fait remarquer que lorsqu'il levait son cul de la selle on voyait des traces… disons de freinage, sur son joli cuissard blanc… et marron.

Alors ça y'a pas plu au grand champion et il a mis sa pompe dans la roue de l'insulteur. Bien sur, ils se sont pétés la gueule tous les deux mais au lieu de se mettre sur le côté, ils ont continué, en plein milieu, à se chicorner à grands coups de baffes et de coup de pieds.

Tout le peloton leur a roulé dessus mais ils s'en foutaient et ils ont continué jusqu'à temps qu'on les sépare… Deux heures après… Tous les autres étaient déjà au réfectoire en train de manger quand ils sont arrivés. Et y'avait plus rien pour eux, alors ils ont remis ça. T'en veux ? Hé bien voilà, t'en as ! Bataille homérique s'il en est mais le lendemain ils sont remontés sur leur vélo comme si rien ne s'était passé… Ils se sont même fait la bise.

Et pourtant y'avait pas de vent.

Ha, je vous le dis tout net : le tour de France, c'est une grande famille où tout le monde aime tout le monde.

Osez me dire que c'est pareil dans les autres sports !

Non mais, sans blague !